La coopération entre les deux parties permettra également d’assurer une formation et un échange de savoir-faire sur les systèmes de production d’énergie renouvelable et la recherche et développement associée.
Le second contrat paraphé par les responsables des deux groupes porte sur la mise en oeuvre du plan d’action visant le développement des énergies renouvelables.
En outre, les deux compagnies en l’occurrence Sonatrach et Eni ainsi que l’Agence Alnaft ont signé des avenants aux contrats d’exploration de cession de 49 % des intérêts de Sonatrach sur les trois périmètres de recherches Zemlet Elarbi, SIF Fatima et Orhoud II au profit du groupe ENI pour lesquels un accord a été signé le 29 octobre dernier entre Sonatrach et ENI.
Ces contrats de Recherche et Exploitation d’une durée de 25 ans seront financés à hauteur de 51% par Sonatrach et 49% par Eni.
A cet effet, l’association Sonatrach-ENI prévoit de réaliser un premier programme de travaux qui comprend un programme d’exploration pour un investissement de plus 80 millions de dollars afin de réaliser un forage de 5 puits et l’acquisition et le traitement de 2.600 km2 de la sismique 3D.
De surcroît, il est prévu un programme de travaux de développement de la première phase, estimé à plus d’un (1) milliard de dollars, pour la réalisation d’une station de compression, d’une ligne d’évacuation de condensat, de forage de 18 puits de développement, d’un réseau de collecte des puits d’huile producteurs, d’un réseau de collecte des puits producteurs de gaz et leur raccordement à une ligne de gaz.
Ce programme de développement devrait permettre d’atteindre une production cumulée de 145 millions TEP dont 14 GSm3 (milliards standards m3) de gaz sec.
Pour rappel, le contrat de Recherche et d’Exploitation sur le périmètre “Ourhoud II” avait été signé entre Alnaft et Sonatrach en 2012, alors que le périmètre contractuel de “Zemlet Elarbi” avait été attribué à Sonatrach par Alnaft en 2015.
Quant au contrat de Recherche et d’Exploitation sur le périmètre “Sif Fatima II”, il avait été signé entre Alnaft et Sonatrach en juillet dernier.
Pour rappel, les deux parties avaient paraphé en décembre 2017 un mémorandum d’entente portant le développement des énergies renouvelables.
Ce mémorandum d’entente avait pour objectif d’identifier, dans les Brownfield de Sonatrach, les sites potentiels pour la réalisation d’unités de production d’énergie solaire, de réaliser des études de faisabilité, une fois les sites sélectionnés, et d’élaborer un business model pour le développement des projets identifiés.
Intervenant lors de la cérémonie de signature, le P-dg du groupe Sonatrach a mis l’accent sur l’intérêt qu’accordent aujourd’hui les partenaires étrangers notamment ENI à l’Algérie et au groupe Sonatrach, précisément.
Il a, à ce titre, souligné que Sonatrach dans le cadre de sa stratégie SH 2030 mise beaucoup sur le partenariat étranger. Néanmoins et en dépit des avancées réalisées dans ce cadre, M. Ould Kaddour estime que beaucoup reste à faire en interne.
“Tous les partenaires étrangers souhaitent travailler avec nous, mais beaucoup reste à faire notamment en interne”, a t-il indiqué.
Le P-dg du groupe Eni a, pour sa part, mis en exergue les avancées réalisées par Sonatrach qui est devenue, selon lui, une entreprise “compétitive” et “efficace”.(APS)