ALGER- Les projets de mise à niveau et modernisation des raffineries permettront à l’Algérie d’exporter l’essence à partir de 2021, a indiqué lundi le directeur général de la raffinerie d’Alger, Hassen Boukhalfa.
L’Algérie qui a produit près de 2,7 millions de tonnes d’essence en 2019 a dû importer ce carburant pour satisfaire les besoins du marché nationale qui avoisine les 4 millions de tonnes, mais avec la montée en cadence des capacités des raffineries du nord qui ont fait ces dernières années l’objet de réhabilitation, le pays devrait atteindre l’autosuffisance en 2020 et produire des excédents destinés à l’exportation à partir de 2021, explique le même responsable.
Les capacités de production vont encore augmenter avec la mise en service de la nouvelle raffinerie de Hassi Messaoud (Ouargla) en 2024, précise M. Boukhalfa lors de la cérémonie d’inauguration des nouvelles installations de la raffinerie d’Alger, tenue en présence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad.
Selon les prévisions de SONATRACH, l’Algérie devrait produire en 2026 environ 7 millions de tonnes dont 2 millions de tonnes destinés aux marchés extérieurs, a-t-il ajouté.
Quant au gasoil, l’Algérie continuera toujours à importer ce type de carburant jusqu’à 2023, avant d’entamer ses premières exportations en 2024 à la faveur de la mise en service de la raffinerie de Hassi Messaoud.
En 2019, la production de gasoil algérien a dépassé 8,5 millions de tonnes alors que sa consommation était de plus de 10 millions de tonnes.
Ce schéma ne devrait pas connaitre beaucoup de changement durant les quatre prochaines années, mais en 2024 la production nationale augmentera sensiblement à environ 12,5 millions de tonne.
Les raffineries algériennes continueront à produire des excédents en 2025 et 2026 avec 4 millions de tonnes consacrées à l’exportation parmi les 16 millions de tonnes produits localement, selon les données présentées par M. Boukhalfa.(APS)